Super Retrogame Magazine N°1

Il y a de cela un sacré moment, peut-être un an ou deux je n’ai plus la date en tête, un magazine orienté rétrogaming a été annoncé, puis plus rien, silence radio. A l’époque je voulais le précommander mais vu le long silence je n’avais pas franchi le pas, dans le doute, sait-on jamais. J’ai sagement patienté jusqu’à la sortie si sortie il y avait, et puis sortie il y a eu.

Une fois reçu je me suis empressé de le lire et j’en retient les points suivants. Tout d’abord le prix, le mag coûte 12,90€ et il y a eu quasiment le même montant en frais de port, soit un total d’un peu plus de 20€. Autrement dit pour ce prix j’en attends beaucoup car ce n’est pas donné. Au total le magazine fait 144 pages et le format est plutôt petit, c’est fait exprès pour être dans le style des formats japonais d’après les créateurs. Alors j’ai vérifié avec mes bouquins et magazines japonais et la taille n’est pas la même, ça ne correspond à rien de ce que je possède, ça s’en rapproche car c’est plutôt petit mais ça ne correspond pas.

A l’ouverture je trouve l’ensemble plutôt chouette et agréable à l’œil, la couverture est superbe et j’aime beaucoup le style. Ca veut se donner une image à l’ancienne et jeune en même temps, globalement ça a un côté bordélique assumée car à l’intérieur c’est un sacré foutoir, tout est mélangé il n’y a aucune cohérence, rien ne tient debout, mais j’aime beaucoup le résultat, c’est du très bon travail selon moi.

En lisant le magazine je trouve l’écriture trop petite par endroit, sans arrêt il faut que je me rapproche le mag du visage pour voir quelque chose et arriver à lire ce qui est écrit. J’ai vérifié avec mes mags japonais qui sont un peu plus petit et je n’ai pas de problème de vue avec eux. J’espère que ce sera rectifié dans le numéro 2 car à force c’est assez pénible.

Le bouquin annonce parler de PC Engine, Atari, NES, NEOGEO, Switch, Playstation et j’en passe. Au final il y a pas mal de choix et je trouve ça plutôt sympa, il y a de quoi contenter pas mal de monde.

Point négatif, en feuilletant le magazine ou plutôt en le lisant je m’aperçois qu’il y a des rédacteurs, ou au moins un, qui pond un article qui s’apparente davantage à être un torchon plutôt qu’un article. Je parle des pages 118 et 119 consacrés au jeu des Tortues Ninja 1 de le NES et le fameux niveau de l’eau.

Dans un magazine qui coûte plus de 20 euros avec frais de port comment peut-on écrire ceci :

– Une expérience de jeu aussi agréable que de s’arracher les ongles avec une tenaille.

– Cocktail de souffrance, des contrôles poussifs et des stages aussi bien pensés qu’un escape game chez Ikea.

– Gameplay effroyable à la difficulté épouvantable, même après de longues années de thérapies impossible de laver ce traumatisme.

Je vais m’arrêter la car la liste est longue mais comment peut-on publier ça ?

Là ça m’embouche un coin, ce jeu je le finissait intégralement à l’âge de 7 ans, le niveaux de l’eau qui se situe dès le début du jeu n’est clairement pas le plus difficile. J’avais 7 ans (déjà dit) et je voyais la fin du jeu sans forcer. Comment un rédacteur peut sortir une chose pareille ? J’ai envie de dire que si on ne sait pas quelque chose on demande, ou on s’abstient, surtout si c’est pour dire ça.

Nous sommes en 2025 et désormais les gens passent leur temps sur Tik Tok ou Youtube, soit, mais il existe encore quelque forums de rétrogaming et des blogs de passionnés. Un exemple au hasard avec un excellent forum axé sur le rétrogaming » Game-Jin », voir ici. Alors au lieu de pondre une telle absurdité pourquoi ne pas demander à des gens qui savent faire ? Après peut-être que les rédacteurs sont embauchés par copinage et non par compétences, ce qui expliquerait cette purge.

En parlant de ce jeu et de ce fameux niveau de l’eau j’ai réalisé un topic la dessus pour faire un peu de scoring, voir ici. Sait-on jamais peut-être que des lecteurs ont le jeu et veulent participer. Ça paye pas de mine et c’est sympa ce genre de défi.

Tant que j’y suis, pour certains articles il y a des supports récents d’indiqués (PS4, Switch) alors que pour ce TMNT de la NES, pourquoi avoir oublié de cité la Switch, les PS4/5 et les Xbox One/Series dans les supports disponibles ? La compilation TMNT Cowabunga existe depuis 2022. Au vu de ce torchon c’est sûrement à cause de l’incompétence du rédacteur.

Je suis colère mais ce jeu ça à été mon tout premier jeu vidéo et j’ai acheté ce magazine en grande partie pour lui, alors le faite de voir cet étron dans un bouquin qui coûte 20€ me déçois au plus haut point. C’est de l’amateurisme totale.

Je suis peut-être trop vieux mais j’aurais préféré que le « rédacteur » fasse un vrai dossier de fond avec le cheminement d’expliqué de À à Z pour terminer ce fameux niveau de la discorde. À l’époque dans les années 80 et 90 c’est ce que l’ont avaient dans des magazines de qualités, des soluces. Mais en 2025 c’est sûrement trop demandé.

Un peu plus haut je parlais de Youtube et compagnie mais le joueur du grenier a, à l’époque, sortie une vidéo qui défonce ce jeu et ce niveau de l’eau, le JDG est plutôt célèbre et beaucoup ont surfé sur son succès en disant la même chose alors peut-être que ce « rédacteur » fait de même juste pour le buzz car le JDG la dit. Dire la même chose c’est se mettre le public de masse dans la poche, mais ce public de masse n’achète pas ce genre de magazines. Je vois pas d’autre explication. Au pire venez me voir et je vous montre comment faire, vous pourrez ainsi en faire un excellent dossier dans un prochain numéro. Je veux juste que ce soit fait avec sérieux car la j’ai jeté 20€ à la poubelle.

Autre chose que je n’ai pas aimé, les 4 pages sur les boutiques japonaises, d’ailleurs il y a deux fois les pages 136 et 137 et il manque les pages 138 et 139, probablement une erreur d’impression, ça peut arriver.

Alors on nous explique que dans une boutique japonaise c’est mal rangé comme dans notre propre chambre. L’article se pose la question de savoir si de nos jours il est rentable de se rendre au Japon pour faire du shopping. En gros on apprend rien du tout, 4 pages pour ne rien dire. Ces 4 pages + les deux sur les Tortues Ninja ça fait déjà 6 pages de perdues, 6 pages qui ne servent à rien. C’est dommage.

J’ai également tiqué sur deux ou trois choses comme par exemple est-ce utile de dire que la jouabilité de Ghosts ‘n Goblins est un enfer ? C’est pas ça que j’attends d’un magazine qui se veut rétrogaming. Ça c’est le genre de chose que je peux écrire dans mon blog ou dans un forum mais j’ai pas envie de voir ça dans un mag.

Au final malgré ces quelques points négatifs je suis plutôt mitigé. Alors je vais me dire que c’est le numéro 1, que les quelques défauts cités seront j’espère corrigés dans le prochain numéro, mais en l’état ça fait vraiment très amateur.

La forme ne me dérange pas et comme dit au tout début j’aime beaucoup, c’est vraiment sympa, mais le fond c’est quand même très compliqué.

Je termine avec ceci, en 2025 ça fait quand même plaisir de voir des initiatives de ce genre, acheter un magazine de jeu vidéo je trouve ça chouette vu l’époque, alors merci à eux pour cette prise de risque et je leur souhaite un maximum de succès pour l’avenir.

Goldorak – Le Festin des Loups

Dans notre belle France la série animée Goldorak, adaptation de UFO Robot Grendizer au Japon, a marqué une génération entière dans les années 1980, dont moi-même. Cette série animé diffusée dans le Club Dorothée a conquis le cœur des téléspectateurs avec ses combats épiques entre robots géants tout en transmettant des valeurs universelles de courage et de persévérance.

Le Festin des Loups ne brille peut-être pas par son esthétique mais il réussit à recréer avec amour l’univers en 3D intégrale de cette série animée emblématique. Les designs des robots et des vaisseaux sont fidèlement reproduits, offrant des environnements vastes et colorés, plongeant les joueurs dans une ambiance “rétro-futuriste” qui fait revivre l’époque de l’anime original.

Le jeu rencontre malheureusement quelques problèmes techniques, des déchirures d’écran aux apparitions fréquentes d’éléments environnementaux, la disparition de l’OVTerre dans les décors lorsqu’Alcor suit Goldorak dans différentes zones par exemple. De plus, certains détails comme l’absence de collision avec des bâtiments malgré la taille colossale du robot peuvent parfois sembler incohérents, sans oublier des moments où Goldorak ne peut pas sauter assez haut sur certaines corniches mais, en combat, il va s’y rendre sans la moindre difficulté en ne donnant que quelques coups de poings en direction des robots ennemis. Ces défauts peuvent altérer l’expérience de jeu, mais heureusement, ils n’affectent pas l’essence même de l’action.

Le gameplay de Goldorak offre une expérience réminiscente des jeux de la Xbox 360, où l’action et l’excitation priment sur le reste. Le système de combat, bien que basique, requiert une stratégie pour briser les défenses ennemies, offrant ainsi une diversité d’attaques et de mécaniques pour maintenir l’intérêt des joueurs. De plus, la liberté d’exploration dans un monde semi-ouvert permet de découvrir des éléments renforçant Goldorak.

Le jeu ne se limite pas uniquement à des combats terrestres en mode Beat’em Up. Il y a aussi des sections de shoot ’em up qui offrent un autre aspect au gameplay, où vous contrôlerez soit Goldorak dans sa soucoupe en vue arrière tridimensionnelle ou le OVTerre en vue du dessus, dans des batailles aériennes légères afin d’ajouter une variation bienvenue à l’ensemble.

Goldorak: Le Festin des Loups, offre une expérience divertissante et pleine de nostalgie pour les amateurs de l’anime et uniquement ces personnes là. Bien qu’il présente beaucoup de défauts techniques et narratifs, il capture l’essence même de l’époque de la série originale, nous offrant une immersion dans un monde de robots géants et d’aventures galactiques.

Points Positifs

    • Goldorak en jeu vidéo
      Sous titre en français
      L’histoire est sympa à suivre
      La nostalgie de l’époque

Points Negatifs

    • C’est très répétitif
      Les décors sont assez vides
      Les PNJ servent à rien

Duke Nukem Forever – babes & guns

Duke Nukem Forever commence à empiler des lignes de code en 1997, révèle son existence à la terre entière en 1998, puis entame une longue traversée du désert qui durera plus de dix ans, ponctuée de quelques screenshots et annonces brumeuses pour le vaporware le plus prestigieux du jeu vidéo.

Le 10 juin 2011, Duke Nukem Forever est enfin mis en vente, soit quinze ans après l’épisode précédent et treize après l’annonce officielle de son chaotique développement.

La toute première chose que l’on fait dans le jeu est de se vider la vessie, une façon comme une autre d’annoncer que même si l’on a pu douter de la taille de l’engin du Duke, les concepteurs de ce jeu ne souhaitaient pas l’amputer de ce qui allait être, certainement, le véritable moteur du jeu, la testostérone.

Duke est badass, le genre de type à se faire dégorger le poireau par deux jumelles plantureuses, bien installé dans son canapé en jouant à son propre jeu vidéo (screen ci-dessous). Il n’y a aucune raison de s’offusquer, c’est bien en cela que l’on va trouver de l’intérêt à jouer à Duke Nukem Forever, volontairement grossier et machiste.

Le fan service est assuré à fond les baloches, la voix de Daniel Beretta doubleur officiel d’Arnold Schwarzenegger émaille allègrement les actions du Duke avec des répliques plutôt bien montées, tandis que d’innombrables babes au décolleté généreux et à la paire de fesses accueillante s’offrent au joueur.

Le scénario est le suivant : Du jour au lendemain sans prévenir les aliens débarquent sur terre et enlevent toutes les femmes. Pas content le Duke prend les armes et est prêt à vider ses chargeurs sur les envahisseurs malgré l’absence totale de soutien de la part du président des États-Unis.

Mais Duke Nukem Forever c’est surtout des propos graveleux et une ambiance de déconne perpétuelle. Les développeurs s’amusent, vont jusqu’au bout, même quand cela devient totalement déplacé. Des filles se font enlever, sont totalement nues, ont fusionné avec des aliens et le joueur se voit obligé de leur exploser la face.

Le moteur graphique est complétement old school et la modélisation générale est particulièrement décevante. Malgré cela les environnements sont quand même variés. Les nombreuses interactions avec les décors et les myriades de easter eggs donnent un coté vraiment sympathique au jeu.

Duke Nukem a beau être une légende il n’a absolument aucune chance d’intéresser l’amateur moderne de FPS. Trop linéaire, anti woke, assez mal réalisé, le jeu se révèle néanmoins être un fun trip d’une délicieuse ringardise pour les anciens joueurs, ceux de l’ancienne génération.

Points positifs

  • 15 ans d’attente mais il est là
    Les thèmes musicaux
    Second degré assumé
    Entièrement traduit en français

Points Négatifs

  • Pas très beau
    Gameplay plutôt rigide
    Absence d’un multi en écran splitté
    La longueur des temps de chargements

Golazo! 2 – le foot comme avant

J’ai déjà posté un article sur un jeu de foot qui sent bon l’arcade, Legendary Eleven, voir ici. Cette fois je vous propose mon ressenti sur un autre jeu qui sent également bon l’arcade d’antan.

Oubliez tout ce que vous connaissez du football. Les fautes, les hors jeu. Dans Golazo! 2, il n’y a pas toutes ces règles alors Carnage à volonté ! Du moins dans le mode “championnat de rue”.

Le principe de ce mode est simple, un 3 contre 3, goal volant comme quand on était petits, et surtout, pas de faute ni de hors jeux. Les tacles et bousculades sont permis sans aucune sanction. Les matchs se déroulent en deux mi-temps. Votre objectif est de remporter la première place des tournois des différents lieux proposés par le jeu, à savoir Tokyo, Rio de Janeiro, Le Caire, Moscou, et pour finir San Francisco.

Ensuite, nous retrouvons les matchs nationaux, avec au total 58 sélections qui sont disponibles. Ce qui nous laisse beaucoup de choix d’équipes, nous avons également 12 sélections différentes et supplémentaires avec les matchs de rues. Nous aurons 7 joueurs sur le terrain (1 gardien et 6 joueurs de champ). La différence se joue sur la taille du terrain, ainsi que les sorties de jeu (touches, 6m…).

Et enfin les tournois internationaux, les équivalents à la coupe d’Amérique ou l’Euro. Les règles restent les mêmes que pour les matchs internationaux.

Exit donc les matchs de foot réalistes, ce jeu est orienté arcade. Il est donc très simple à prendre en main, avec une touche pour les tirs, une pour la passe en profondeur, une pour la passe lobée et enfin une pour la passe au sol. Une dernière touche est attribuée pour faire un minimum de gestes techniques.

Pour la défense, une touche s’attaque à un joueur, une pour pousser, une pour voler. Que ça soit en attaque ou en défense nous pouvons bien sûr accélérer. Au début des matchs nous avons accès aux différentes options pour régler le gameplay (temps de jeu, difficulté)

Concernant les graphismes, ils sont en cel shading mais avec un cel shading plutôt bizarre, ou différent de ce que l’on a l’habitude de voir, le rendu à l’écran est assez perturbant. Après est-ce du au fait que nous avons plusieurs sortes de terrains différents, je ne sais pas. Mais il y a, je trouve, quelque chose qui ne va pas avec les graphismes de ce jeu.

Le mode multijoueur n’est jouable qu’en local. Jusqu’à 4 joueurs peuvent partager le même écran. Pour jouer à plusieurs, c’est dans le mode match rapide que nous allons pouvoir nous affronter. Nous avons le choix entre faire des matchs de rues, et des matchs sur les vrais terrains avec les sélections nationales.

Golazo! 2 possède deux DLC actuellement disponibles, le pixel star et Qatar International Stars. Dans le pixel star nous retrouvons l’esthétique des jeux rétro, avec une vue du dessus, ce qui nous fera penser aux premiers jeux de foot. Mais malheureusement ce mode de jeu est plus une bouillie de pixels qu’autre chose, par contre en point positif une nouvelle coupe est disponible. Pour le deuxième DLC, nous participerons à la coupe du monde qui s’est déroulée en 2022 au Qatar. Nous prendrons le contrôle d’une des 32 équipes disponibles pour essayer de devenir champion du monde !

Dans l’ensemble Golazo! 2 est un bon jeu de foot d’arcade. Visuellement il fait le travail même si je trouve que quelque chose cloche. Je possède également le premier épisode et je le trouve plus beau que cette suite. Mais, de 7 à 77 ans tout le monde est le bienvenu sur ce jeu qui réussi à rassembler les différentes générations. Alors, prêt à marquer des buts? En tout cas, vous allez passer du temps dessus, si vous voulez décrocher toutes les coupes.

Points Positifs

  • Gameplay simple à prendre en main
    Bonne durée de vie
    Vendu à prix mini
    Jouable à plusieurs sur le même écran

Points Négatifs

  • Moins fun et moins beau que le premier épisode
    Il manque un petit grain de folie dans les tribunes

Ion Fury – Des ( • )( • ) et des flingues

Ion Fury est un FPS créé par les développeurs des célèbres jeux Duke Nukem, Prey et Max Payne. Le joueur incarne Shelly Harrison qui est présentée comme la petite sœur spirituelle de Duke Nukem. Ce serait comme avoir la fille du Duke et Joanna Dark.

Shelly Harrison, alias «Bombshell» se lance dans une quête à travers Neo-Washington pour éliminer le sinistre Dr Jadus Heskel, gourou du transhumanisme. Comme pour son aîné auquel il veut rendre hommage (Duke Nukem 3D) le scénario tiendra sur un demi timbre poste.

Le jeu se compose de 7 niveaux aussi complexes que gigantesques truffés de secrets, nous dézinguerons à tour de bras la pelletée de cyborgs qui traînent leurs boulons à tous les coins de rue. Ici, pas de santé qui se régénère. Pas question de se planquer. Le mot d’ordre, c’est de bourriner à tout va.

Des checkpoints obligatoires ? Un parcours linéaire nous envoyant d’un point A à un point B ? Non, rien de tout ça dans Ion Fury. Nous avons à faire à un genre de jeu en quasi monde ouvert tellement les zones sont grandes. Comme pour les jeux d’antan il faudra trouver la carte d’accès rouge pour pouvoir ouvrir la porte rouge et ainsi de suite.

Le moteur graphique qui est utilisé ressemble à ce qu’on pouvait avoir dans les années 90, ce qui nous rend nostalgiques et nous rappelle ce qu’étaient les jeux à l’époque de Duke Nukem ou encore Doom. Mais étant un moteur amélioré l’ensemble tourne à 60 images par seconde.

Le pixel art est bien maîtrisé et les couleurs bien dosées, le tout se déroule dans un environnement rempli et bien détaillé, comme par exemple des distributeurs de boissons ou des verres à cocktails qu’on peut retrouver dans un bar. L’ensemble fourmillent de détails et est un régal pour les yeux.

Ion Fury est un jeu à l’ancienne et moderne en même temps, le jeu est punitif et nous fera aucun cadeau au cours de l’histoire. Les ennemis que nous croisons ne sont pas forcément très intelligents, ils ont une jauge de dégâts et c’est cela qui rend le jeu difficile et (assez/très) rageant par moment.

En gros point positif il y a le fait que l’ensemble des niveaux à été fait à la main, avec tout ce qu’il faut d’effets classieux et de perversité dans le level design !

L’ensemble est sous titré en français ce qui est déjà un bon point mais je trouve frustrant de ne pas avoir une VF intégrale, l’immersion aurait été multiplié par 1000.

Au niveau du gameplay cela donne les choses suivantes, Au niveau des boutons de la manette Switch Pro, le A nous proposera de s’accroupir, B pour sauter, X sera la touche action (ouvrir les portes par exemple) et Y recharger. Pour utiliser les armes, comme pour tous les jeux FPS, les gâchettes seront prédisposées tirer : on aura donc ZL pour les tirs alternatifs de vos armes et ZR pour tirer tout simplement.

Pour terminer, nous aurons les croix directionnelles qui auront toutes une action précise.

Haut : arme précédente
Bas : arme suivante
Gauche : medikit
Droite : radar

La touche moins de notre console affichera la carte et le plus le menu.

Points Positifs

  • Level design soigné
    Une durée de vie conséquente
    La pléiade d’easter eggs et de secrets
    Un bel hommage à ses prédécesseurs

Points Négatifs

  • La difficulté globale
    Des boss oubliables
    L’ia aux fraises
    Absence de multi local
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