Sortie en 2018, The Messenger avait gagné cette année là le prix du meilleur jeu indépendant de l’année, il avait fait un peu de bruit les premiers mois de sa mise en ligne, que ce soit sur Steam mais aussi sur Switch, Playstation et Xbox.
Présenté comme une jeu d’action rétro, design 8 bits mais gameplay « moderne », il coche toutes les cases du bon élève pour peu que l’on aime le genre Ninja Gaiden. Ne se contentant pas juste de cela, il est aussi brillant dans son écriture. Une histoire banal qui se révèle plus travaillé au fur et à mesure de l’avancement et des dialogues rigolos mais pas longuets.
Vers la moitié du jeu, le scénario mais aussi le gameplay et carrément la structure du jeu change dès que la possibilité du voyage temporel se débloque. Le personnage possède toujours les mêmes capacités (avec un arbre à compléter pour les améliorations) mais on va plutôt chercher des items au lieu de parcourir les niveaux à la suite, en profitant de nouveaux raccourcis créés par les passerelles temporelles. On passe d’un jeu d’action à un jeu d’exploration, d’un Ninja Gaiden à un Metroid. C’est malin et drôlement bien réussi.
Mais ce n’est pas tout. Outre le game design et l’histoire, l’équipe de développement a profité de ce changement pour modifier également l’esthétique toute entière. En passant par un portail temporel, les décors, les sprites, les sons et la musique sont modifiés par une version « 16 bits », plus net donc et plus jolie. Sacré taf.
Le jeu souffre de longueur, des allers retours dispensables et une difficulté pas toujours bien dosée, je le trouve plutôt difficile dans l’ensemble, mais le studio est encore jeune, cela se voit et cela se pardonne un peu plus facilement. Le succès commercial a permis la sortie d’un DLC gratuit, ce qui est une bonne nouvelle.
Points positifs
- Plutôt jolie
L’esthétique 16 bits
Pas de bugs
Fluide en toute circonstance
Points négatifs
- La difficulté