Legendary Eleven – époque borne d’arcade

Legendary Eleven est un jeu de type arcade inspiré du football des années 70-80-90. Il y a au total 36 équipes légendaires affublées de coupes de cheveux et de moustaches d’époques. Legendary Eleven est un jeu amusant, accessible à tous et jouable à plusieurs sur le même écran.

Au niveau des commandes, en attaque on a droit à passe courte, passe longue, passe en profondeur, tir et l’accélération. En défense on fait encore plus simple : un bouton de tacle léger et un bouton pour faire des tacles bourrins. Franchement il m’en faut pas plus pour passer un bon moment !

Dans le menu « match en ligne » je pensais que c’était un mode de jeu en réseau en 1 contre 1, mais non. Quand je clic dessus ça m’envoie dans ma liste d’amis. J’en conclu que c’est du jeu en réseau mais réservé aux personnes qui sont uniquement dans mes amis.

Dans le mode de jeu « matchs légendaires » nous avons 20 défis à relever, par exemple rejouer le match de coupe du monde du 07 juin 1970 entre le Brésil et l’Angleterre.

Autre exemple, lors du match entre l’Espagne et le Danemark du 18 juin 1986 nous devons gagner le match avec les espagnols mais en marquant 4 buts de plus que l’adversaire. Tout en sachant que le match démarre à la 33ème minutes et que le Danemark mène à ce moment là 1 à 0. Certains challenges sont particulièrement hardcore et il faudra s’armer de patience et de courage pour en venir à bout.

Dans le mode « championnat » nous avons la coupe du monde, la coupe d’Europe, la coupe d’Amérique, la coupe d’Asie puis pour terminer la coupe d’Afrique. De quoi m’occuper pendant quelques heures en regrouvannle fun d’autant. Il y a également un menu option, dans celui-ci nous avons le choix entre trois sortes de commandes différentes, Arcade, Classic 1 ou Classic 2. Nous avons également les réglages des options du jeu, modifier les effets sonores, la caméra et la langue.

Legendary Eleven sait nous replonger dans notre enfance en utilisant les bonnes vielles recettes des jeux d’antans. D’une réalisation plutôt propre mais avec une ambiance sonore en berne Legendary Eleven propose un contenu conséquent et original qui ravira le plus grand nombre. Et de toute façon les jeux de foot arcade sont suffisamment rares pour ne pas laisser passer celui là.

Points Positifs

  • Bonne durée de vie
    Jeu à l’ancienne, old school
    Absence de lootbox/microtransactions

Points Négatifs

  • Pas assez d’ambiance
    Les matchs manquent de rythme

Gears of War 4 – La saga continue

L’histoire de Gears of War 4 commence lors de la commémoration par le Premier ministre du 25ème anniversaire de la fin de la guerre locuste. Le monde que la nouvelle Coalition des Gouvernement Unifiée a bâti ne connaît pas de guerre, mais la terre est aujourd’hui en proie à des dérèglements climatiques suite à des décennies de guerre contre les Locustes.

L’Humanité s’est aujourd’hui rassemblée sous la bannière de la CGU, qui maintient la population sous un régime quasi totalitaire puisque les habitants, vivent dans d’immenses forteresses, sous la protection d’une armée de robots.

L’escouade Delta n’existe plus et les nouveaux héros de la série se nomment James Dominix Fenix (le fils de Marcus), Delmont Walker et Kait Diaz. Ces 3 jeunes personnes sont devenus des parias, ils ont déserté la Coalition pour vivre avec des villageois qui vivent à l’écart de la CGU.

Très vite, quelque chose cloche, JD Fenix et ses amis rebelles contre le système sont accusés de faire disparaître des soldats du gouvernement. C’est ainsi que, lors d’une attaque des robots, d’autres ennemis font leur apparition. Ils vont alors se mettre sur la trace de leur chef, et pour cela, il leur faut davantage de forces. Ils vont donc être amenés à contacter Marcus dont la retraite n’a pas eu raison de ses facultés au combat, et d’autres Gears les rejoindront ensuite pour des séquences parfois surprenantes.

Techniquement, ce Gears of War 4 place la barre très haute, certains passages sont vraiment bluffants, c’est le cas par exemple lors des tempêtes d’énergie qui frappent le pays. Les couleurs explosent, les effets de lumière sont superbes et que dire de la version Xbox Series X pour laquelle le jeu est optimisé aux petits oignons. Les graphismes sont encore plus fins et les textures d’une très grande beauté.

Impossible de parler de Gears Of War 4 sans glisser un mot sur le mode Horde, emblématique mode de la saga. Dans cette nouvelle version, The Coalition (le studio de développement) a conservé toutes les bonnes idées accumulées au fil des épisodes et les a agrémentés de quelques features vraiment très sympa pour renforcer le jeu en équipe. Il y a désormais un système de classes, permettant aux joueurs de choisir parmi plusieurs jobs disposant de compétences spéciales, ingénieur qui répare les tourelles et les améliore, Sniper qui triple les dégâts à la tête, ou encore un expert en armes lourdes.

Alors même si l’originalité n’est pas de mise, Gears 4 sait donner à la série une dimension cinématographique qui en met plein la vue. Si les héros semblent un peu juvéniles pour s’y identifier pleinement, on les sent souvent dépassés par cette nouvelle guerre inattendue et j’ai hâte d’en découvrir plus dans les futurs épisodes pour connaître leurs évolutions.

Pour conclure, le doublage français est de très bonne qualité, l’histoire est intéressante malgré un début en demi-teinte. Dès que les nouveaux locustes débarquent, le jeu reprend son dynamisme. Le scénario aurait pu être un peu plus travaillé mais le gameplay relève le tout avec des gunfight sanglants et nerveux.

Points positifs

  • La coop en local
  • Le gameplay est un sans faute
  • Le 60 fps constants en solo et multi
  • Un tps à l’ancienne

Points négatifs

  • Long à démarrer
  • Bande originale pas spécialement marquante.

The House of the Dead Remake

L’histoire se déroule dans une sorte de « manoir-laboratoire » infesté de monstres, monstres que l’on devra tous éliminer tout en veillant à ne pas tuer les scientifiques innocents qui sont dans le bâtiment. Au passage nous recevons un appel de notre petite amie, celle-ci nous demande de venir la sauver alors que tout le monde meurt dans le manoir.

Les scientifiques étant des civils les sauvés régénèrera notre vie, mais nous en fera perdre si on les tue par inadvertance. Si nous n’avons plus de vie, c’est la fin de la partie. Plus il y aura de scientifiques de sauvés meilleur sera la fin que l’on débloquera.

Le jeu étant un rail shooter, on ne contrôle pas les déplacements de notre personnage, on se laisse guider en dégommant tout ce qui arrive à l’écran.

L’histoire est divisé en 4 chapitres et chacun se termine avec un boss où il faudra tirer dans un point faible (indiqué par des croquis avant de l’affronter) pour lui faire un maximum de dégâts. Une partie se termine en environ 40 minutes.

Voici ce que nous propose le menu principal,

Une nouvelle partie, en continuer une que vous aviez arrêtée, les statistiques de nos parties passées, le classement pour les scores local, qui nous permet de voir nos scores passés. Ensuite il y a une galerie nous permettant de profiter plus en détails des modèles d’ennemis et d’obtenir des informations supplémentaires sur eux.

Je joue avec la manette pro et voici ce que nous propose les commandes du jeu, il y a l’activation ou non du gyroscope, j’ai essayé avec mais je n’y arrive pas, j’ai donc désactivé l’option. Nous avons au choix la possibilité d’utiliser le stick gauche ou droit pour déplacer la caméra du viseur. Nous pouvons également soit recharger l’arme manuellement ou automatiquement selon notre préférence. Pour terminer nous avons la touche pour tirer, logique.

Dans l’ensemble il y a assez d’options pour choisir la jouabilité qui nous convient le mieux, mais pour un rail shooter une manette ne remplacera jamais le combo Wiimote + Nunchuk. Ce manque est pour moi le gros point noir de cette console, mais je dois faire avec, pas le choix.

Pour continuer le jeu nous propose un mode performance, préférant la fluidité aux graphismes j’ai opté pour ce mode et je n’ai constaté aucun ralentissement, le jeu étant d’ailleurs plutôt chouette visuellement.

Pour le reste nous pouvons régler la luminosité, le son et la présence ou non du HUD. Nous avons également le choix entre un mode de score à l’ancienne ou moderne, le moderne nous rapportant davantage de points.

Au lancement d’une partie on nous propose deux modes de jeux différents, original et horde, dans le mode horde les ennemis sont plus nombreux, le manoir est alors véritablement infesté et sauver certains scientifiques devient compliqué. Au final l’essentiel est là, le remake est bien fait, c’est du bon travail de la part des développeurs.

Points positifs

  • Fun à jouer
    La rejouabilité est importante
    Le savoir faire de Sega pour l’arcade

Points négatifs

  • Un rail shooter à la manette
    Une compilation avec les autres épisodes n’aurait pas été de refus

The Messenger

Sortie en 2018, The Messenger avait gagné cette année là le prix du meilleur jeu indépendant de l’année, il avait fait un peu de bruit les premiers mois de sa mise en ligne, que ce soit sur Steam mais aussi sur Switch, Playstation et Xbox.

Présenté comme une jeu d’action rétro, design 8 bits mais gameplay « moderne », il coche toutes les cases du bon élève pour peu que l’on aime le genre Ninja Gaiden. Ne se contentant pas juste de cela, il est aussi brillant dans son écriture. Une histoire banal qui se révèle plus travaillé au fur et à mesure de l’avancement et des dialogues rigolos mais pas longuets.

Vers la moitié du jeu, le scénario mais aussi le gameplay et carrément la structure du jeu change dès que la possibilité du voyage temporel se débloque. Le personnage possède toujours les mêmes capacités (avec un arbre à compléter pour les améliorations) mais on va plutôt chercher des items au lieu de parcourir les niveaux à la suite, en profitant de nouveaux raccourcis créés par les passerelles temporelles. On passe d’un jeu d’action à un jeu d’exploration, d’un Ninja Gaiden à un Metroid. C’est malin et drôlement bien réussi.

Mais ce n’est pas tout. Outre le game design et l’histoire, l’équipe de développement a profité de ce changement pour modifier également l’esthétique toute entière. En passant par un portail temporel, les décors, les sprites, les sons et la musique sont modifiés par une version « 16 bits », plus net donc et plus jolie. Sacré taf.

Le jeu souffre de longueur, des allers retours dispensables et une difficulté pas toujours bien dosée, je le trouve plutôt difficile dans l’ensemble, mais le studio est encore jeune, cela se voit et cela se pardonne un peu plus facilement. Le succès commercial a permis la sortie d’un DLC gratuit, ce qui est une bonne nouvelle.

Points positifs

  • Plutôt jolie
    L’esthétique 16 bits
    Pas de bugs
    Fluide en toute circonstance

Points négatifs

  • La difficulté

Far Cry 2, bienvenue en Afrique !

Le meilleur Far Cry niveau immersion, sublimé sur Xbox Series X.

Dans ce jeu nous avons un vaste choix d’antihéros ayant chacun leur histoire et une origine différente, ça change du sempiternel « héros » américain qui vient sauver le monde. Nous avons à faire a un mercenariat entre les factions, fuck la morale, vive le pognon et les intérêts personnels.

L’Afrique est magnifiquement reprodruite (savanes, jungles, déserts) avec de supers effets de lumières (couchers de soleil, nuit sombre, eaux troubles, gestion du feu).

Il y a deux camps, l’UFLL et l’APR qui se disputent un territoire de 50km², on y trouve des diamants à collecter, des planques à débloquer et des armureries, des animaux sauvages et des deltaplanes. Conflit oblige, le périmètre est infesté de milices armées.

Ce que j’aime beaucoup, le réalisme des armes qui s’enraillent, la réparation des véhicules qui peuvent tomber en panne, pour se soigner nous avons un système de soin « à la Rambo » c’est le spectacle des horreurs mais c’est très efficace. Pour les joueurs aimant l’exploration il est possible de trouver des AK47 dorées caché dans la map, celles ci ont une plus grande résistance et s’enrayent un peu moins souvent. L’idée du temps qui s’écoule quand on dort dans les planques est juste géniale, tous ces petits détails sont plutôt cool et sont également de bons facteurs immersif.

L’écran est épuré au maximum pour nous faciliter l’immersion, ça fait plaisir de voir de vieux ordinateurs dans les magasins d’armes, tout comme le GPS et la carte papier dans les véhicules et quand nous sommes à pied. Dans ce Far Cry fini la vision bionique et le marquage des ennemis que l’on voie à des kilomètres, le jeu veut nous faire découvrir une Afrique la plus authentique possible et c’est tout à son honneur.

Les quêtes principales et secondaires sont directement colorisées sur les panneaux de signalisation et change en temps réel suivant notre progression, pas besoin de sortir la carte pour un oui ou pour un non en conduisant, ce qui renforce l’immersion. Comme pour le premier épisode la faune n’est pas utile au jeu, pas besoin d’aller zigouiller des animaux pour prendre des points d’expérience, ils peuvent donc vivre tranquillement dans la nature.

Thème des « diamants du sang » avec la guerre civile et la corruption. Le jeu s’inspire de Lord of War et Blood Diamond qui parle tous les deux du conflit en Sierra Leone. Le véritable conflit parle d’une rivalité entre deux factions qui se sont battus pour le contrôle des mines de diamants et en exploite ses ressources miniaires pour s’approvisionner en armes, dans Far Cry 2 on a également deux factions qui sont en guerre et qui utilise des diamants comme monnaie, c’est d’ailleurs ces diamants qu nous servent à acheter de nouvelles armes.

Pour conclure nous avons le méchant du jeu dit « le Chacal » (ou plutôt Jack Carver, le héros de Far Cry Classic et de Instincts Predator) discret mais profond dans ses motivations.

❤️  Coup de coeur !

Points positifs

  • Visuellement magnifique
    Le cadre est dépaysant
    Gameplay très sympa
    L’éditeur de Maps

Points négatifs

  • Respawn un peu trop rapide
    Pas de multi local
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