Ion Fury est un FPS créé par les développeurs des célèbres jeux Duke Nukem, Prey et Max Payne. Le joueur incarne Shelly Harrison qui est présentée comme la petite sœur spirituelle de Duke Nukem. Ce serait comme avoir la fille du Duke et Joanna Dark.
Shelly Harrison, alias «Bombshell» se lance dans une quête à travers Neo-Washington pour éliminer le sinistre Dr Jadus Heskel, gourou du transhumanisme. Comme pour son aîné auquel il veut rendre hommage (Duke Nukem 3D) le scénario tiendra sur un demi timbre poste.
Le jeu se compose de 7 niveaux aussi complexes que gigantesques truffés de secrets, nous dézinguerons à tour de bras la pelletée de cyborgs qui traînent leurs boulons à tous les coins de rue. Ici, pas de santé qui se régénère. Pas question de se planquer. Le mot d’ordre, c’est de bourriner à tout va.
Des checkpoints obligatoires ? Un parcours linéaire nous envoyant d’un point A à un point B ? Non, rien de tout ça dans Ion Fury. Nous avons à faire à un genre de jeu en quasi monde ouvert tellement les zones sont grandes. Comme pour les jeux d’antan il faudra trouver la carte d’accès rouge pour pouvoir ouvrir la porte rouge et ainsi de suite.
Le moteur graphique qui est utilisé ressemble à ce qu’on pouvait avoir dans les années 90, ce qui nous rend nostalgiques et nous rappelle ce qu’étaient les jeux à l’époque de Duke Nukem ou encore Doom. Mais étant un moteur amélioré l’ensemble tourne à 60 images par seconde.
Le pixel art est bien maîtrisé et les couleurs bien dosées, le tout se déroule dans un environnement rempli et bien détaillé, comme par exemple des distributeurs de boissons ou des verres à cocktails qu’on peut retrouver dans un bar. L’ensemble fourmillent de détails et est un régal pour les yeux.
Ion Fury est un jeu à l’ancienne et moderne en même temps, le jeu est punitif et nous fera aucun cadeau au cours de l’histoire. Les ennemis que nous croisons ne sont pas forcément très intelligents, ils ont une jauge de dégâts et c’est cela qui rend le jeu difficile et (assez/très) rageant par moment.
En gros point positif il y a le fait que l’ensemble des niveaux à été fait à la main, avec tout ce qu’il faut d’effets classieux et de perversité dans le level design !
L’ensemble est sous titré en français ce qui est déjà un bon point mais je trouve frustrant de ne pas avoir une VF intégrale, l’immersion aurait été multiplié par 1000.
Au niveau du gameplay cela donne les choses suivantes, Au niveau des boutons de la manette Switch Pro, le A nous proposera de s’accroupir, B pour sauter, X sera la touche action (ouvrir les portes par exemple) et Y recharger. Pour utiliser les armes, comme pour tous les jeux FPS, les gâchettes seront prédisposées tirer : on aura donc ZL pour les tirs alternatifs de vos armes et ZR pour tirer tout simplement.
Pour terminer, nous aurons les croix directionnelles qui auront toutes une action précise.
Haut : arme précédente
Bas : arme suivante
Gauche : medikit
Droite : radar
La touche moins de notre console affichera la carte et le plus le menu.
Points Positifs
- Level design soigné
Une durée de vie conséquente
La pléiade d’easter eggs et de secrets
Un bel hommage à ses prédécesseurs
Points Négatifs
- La difficulté globale
Des boss oubliables
L’ia aux fraises
Absence de multi local